Libreville – A travers le premier Vice-président du Sénat, Leonard Andjembé, les élus de la chambre haute du Parlement Gabonais ont invité le gouvernement à prendre toutes les dispositions necessaires pour permettre un meilleur acheminement du projet de loi de finances 2016, conformément aux dispositions de l’article 48 de la constitution.
La deuxième session ordinaire du Sénat s’est ouverte le 1er Septembre 2016, à l’hémicycle du Palais Omar Bongo Ondimba à Libreville. A l’absence de la vénérable Lucie Milebou Aubusson, Présidente de cette chambre du parlement empêchée, les assises ont été ouvertes par le Premier Vice-président Leonard Andjembé. Il a préalablement attiré l’attention de ses collègues sur les différents points à l’ordre du jour de leurs travaux, notamment l’examen de la Loi des Finances pour l’exercice 2016, en plus des six (6) textes de loi en attente d’examen, puis il a réitéré l’entière reconnaissance de son institution au Président de la République, Ali Bongo Ondimba, pour la décision courageuse prise dernièrement de céder gracieusement à la Jeunesse Gabonaise sa part d’héritage de biens de son père, feu Omar Bongo Ondimba.
Sans bourse deliée, le vénérable Leonard Andjembé a demandé au Gouvernement d’accélérer le processus de dépôt dans les délais raisonnables du projet de loi de finances 2016.
« L’examen de la loi de finances nous donne l’occasion de souligner au gouvernement l’importance que les sénateurs attachent à l’évolution des politiques publiques », a dit l’élu de la Lekabi Lewolo et de la commune de Ngouoni.
Cette rentrée parlementaire au Senat a été marquée par la présentation des nouveaux élus issus du scrutin partiel du 8 Août 2015, à savoir, Flavien Nziengui Nzoundou (commune de Lebamba, La Ngounié), et Gilbert Ndong Nkoghe (département du Haut Como, Woleu Ntem).
Parmi les textes que devront examiner les Sénateurs figurent en bonne place : la proposition de loi fixant le quota de candidature des Femmes et des Jeunes aux élections ; la proposition de loi modifiant et complétant les dispositions des articles 8, 34 et 35 de la loi n°010/99 du 26 Janvier 2001, sur l’autonomie administrative et financière du Sénat et de l’Assemblée Nationale, la proposition de loi complétant certaines dispositions de l’Article 229 du Code Pénal, la proposition de loi complétant les dispositions du code de procédure pénale, la proposition de loi portant sur les principes et mécanismes de lutte contre le harcèlement en milieu professionnel, ainsi que la proposition de loi portant sur les modalités de création d’une société à responsabilité limitée.