Choisi par l’Union Africaine (UA), Gabon Internet Xchange (Gab-IX) sera le centre transitoire du trafic Internet dans les six pays que compte l’Afrique centrale.
Après une consultation d’experts spécialisés dans le développement de l’Internet, la Commission de l’Union Africaine a choisi le Gabon pour être le centre transitoire du trafic Internet en Afrique centrale. Un choix justifié mais qui pourrait être une source de conflit idéologique dans l’espace communautaire.
Tout compte fait, le Gabon Internet Xchange améliorera la vitesse de connexion Internet au sein des six pays que compte l’Afrique centrale et permettra ainsi aux populations, d’avoir accès à une connexion haut débit et à moindre coûts.
Ce point d’échanges ouvre également la prospective de l’hébergement des données très souvent stockées à l’étranger, dans des pays occidentaux.
Choix justifié
Le choix de l’UA est tout à fait justifié au regard de la percée du secteur numérique au Gabon. Les technologies 3G/4G, fibre optique, de mobile Banking, etc., sont déjà effectives et ce, bien avant ses voisins camerounais, centrafricains, tchadiens, équato-guinéens et congolais.
Selon les statistiques de l’Union Internationale des Télécommunications (UIT) pour l’année 2014, le Gabon se positionne à ce jour, à la tête des pays de la sous-région en termes de développement du secteur numérique Ainsi l’Etat gabonais ambitionne sur les prochaines années, de « bâtir une économie numérique dynamique ». Les efforts pour le développement ce secteur ne sont donc pas à leur fin puisque le pays continue sa mutation numérique.