Après des prestations décevantes, les Panthères ont à cœur de reconquérir leur public. Un objectif qui passe par une victoire face au Soudan, le 5 septembre prochain à Libreville.
Après des prestations décevantes, les Panthères ont à cœur de reconquérir leur public. Un objectif qui passe par une victoire face au Soudan, le 5 septembre prochain à Libreville.
La sélection nationale de football est à pied d’œuvre en vue de son match contre le Soudan, le 5 septembre prochain, pour le compte de la deuxième journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations (Can) 2017. Son manager général a assuré qu’en dépit du retard de certains joueurs, les choses vont bon train. «L’ambiance est très bonne. Nous sentons les joueurs motivés et concentrés (…) Nous pensons qu’au niveau de la qualité de l’effectif, nous sommes largement supérieurs au Soudan», a-t-il estimé, relayé par L’Union.
Daniel Cousin a toutefois souligné que l’équipe a besoin de prendre confiance, se référant sans doute à ses dernières sorties. «Nous avons besoin de marquer des buts et nous avons besoin de construire un groupe compétitif pour la Can 2017», a-t-il ajouté. Le groupe devra cependant composer avec certaines absences dont celle de Denis Bouanga, «dont le père ne serait pas chaud pour que son fils vienne en sélection puisqu’il le trouve très jeune». Sur la liste des absents figure Mario Lemina, qui vient tout juste de passer la visite médicale avec son nouveau club. La Juventus souhaite, en effet, conserver son joueur pour les besoins d’intégration. «Ils ont envoyés un mail à la Fégafoot qui a refusé d’accéder à leur demande. Ça va se décider dans les heures qui suivent. Nous espérons que Lemina va nous rejoindre», a expliqué Daniel Cousin. A ces cas s’ajoute celui de Frédéric Bulot, blessé.
Dans tous les cas, l’objectif du groupe est sans conteste la victoire et la fête. «Ca fait longtemps que nous n’avons pas eu une large victoire à domicile. Ca fait également longtemps que nous ne sommes pas fait plaisir», a lâché son manager général. La prudence reste cependant de mise: «Nous devons nous méfier du Soudan, qui, selon certains dires, court beaucoup et serait très accrocheur (…) La sélection nationale a bien fait de passer le message : une victoire impérative pour regagner la confiance des supporters après ce qui s’est passé en Guinée équatoriale», a-t-il dit.
Face aux manquements observés au sein de la sélection nationale, Daniel Cousin a adressé une petite pique aux dirigeants. «Nous (le sélectionneur et lui, ndlr) sommes toujours obligés de courir derrière les gens pour obtenir ce que nous voulons. C’est regrettable parce que c’est de l’amateurisme», a-t-il déploré. «Parfois, nous sommes même obligés d’impliquer le chef de l’Etat parce qu’il est derrière nous (…) Mais malheureusement, il y a des dirigeants qui ne suivent pas», a-t-il ajouté.
Visiblement remonté, il affirme avoir, à chaque regroupement, des retards ou des choses à demander. «Rien n’est fait en temps réel. Ce n’est pas ça le haut niveau qui nécessite l’anticipation et la bonne organisation», a-t-il souligné, gardant cependant espoir de voir les choses évoluer. «Il nous faut (nous) appuyer sur des gens qui ont de l’expérience et un vécu. Raison pour laquelle j’ai été mis ici. Je ne suis pas venu pour faire le pantin ou pour faire acte de présence. Je suis là pour partager mon expérience, pour aider les jeunes joueurs et les dirigeants», a-t-il conclu.