De Libreville, la capitale gabonaise au reste du monde, les échos des partenariats du Gabon avec la Berklee College of Music de Boston (Etats-Unis) et le groupe américain Caterpillar se sont propagés. Retour sur une aventure socio-économique aux retombées non négligeables.
Le Gabon vient lors de la clôture de la 4eme édition du NYFA 2015 de frapper un grand coup pour le développement de l’art musical et pour celui de l’agriculture. Deux accords de partenariats, respectivement conclu entre le ministère gabonais de l’Enseignement supérieur et la Berklee College of Music de Boston (Etats-Unis) d’une part et la Société de transformation agricole et rural (Sotrader) et le groupe américain Caterpillar d’autre part, ont été paraphés.
« Avec cette nouvelle école, nous allons conserver les musiques africaines », expliquait Pacôme Moubelet, le ministre de l’Enseignement supérieur pour justifier l’importance de l’accord qu’il a signé. Ce partenariat pourrait toutefois, au regard des détails techniques fournis, aller bien au-delà de cet impératif.
Les travaux de construction de l’African Music Institute devraient démarrer début 2016. L’Institut en effet, qui sera situé dans la commune d’Akanda prévoit des espaces d’étude et de répétition, une salle de spectacle grand public, un conservatoire de danse, un studio d’enregistrement répondant aux standard internationaux et un musée. Cet espace dédié à la musique devrait participer au développement de la musique au niveau local et à celui des vocations.
Le contrat de la Sotrader avec le groupe industriel américain Caterpillar lui, porte sur la fourniture de 475 bulldozers pour un contrat de 140 millions de dollars. Ces engins seront utilisés dans le cadre du développement du projet GRAINE.
Une vingtaine de jeunes gabonais devrait selon l’accord de partenariat, bénéficier d’une formation technique qui sera dispensée par l »entreprise américaine. Aussi, il est également prévu l’installation d’un centre de formation dédié à l’assemblage et la réparation d’équipements à Nkok sur le site de la Zone Economique Spéciale (ZES).
Plus d’emploi et la réduction du chômage des jeunes en perspective
Sans nul doute, l’effectivité de ces deux accords devrait être source d’emploi, notamment pour les jeunes gabonais. Les passions dans le domaine de la musique pourraient éclore à bonne école.
L’institut devrait former des experts dans le domaine de la musique favorisant ainsi le professionnalisme musical au niveau national. Cependant, à quand les droits d’auteurs tant attendus par les artistes?
Du côté du contrat avec Caterpillar, là également des formations et des emplois seront effectifs.