Libreville - Depuis l’arrivée en 2013 d’Alain Ndjoubi Ossamy a la tête de la direction de la Société Gabonaise de Transport, les réformes initiée par ce dernier sont actuellement visible dans le fonctionnement de la SOGATRA.
Selon Alain Ndjoubi Ossamy : A mon arrivée à la SOGATRA, j’ai signé avec le Gouvernement un contrat d’objectifs et de performance tenant lieu de feuille de route, afin de donner une orientation à la vision des plus hautes autorités, en tête desquels, Ali Bongo Ondimba Président de la République Chef de l’Etat. Je trouve à cet instant précis 775 employés en poste dont une cinquantaine avec à peine le niveau BAC et plus. Cela posait déjà un problème quant à la qualité des effectifs. Nous nous devions donc d’assurer le recrutement d’une main-d’œuvre beaucoup plus qualifiée et organiser des formations pour agents trouvés à SOGATRA.
Nous avons également œuvré pour une amélioration au niveau de la gestion technique et logistique de notre parc automobile. Il a été mis schémas nécessaires à l’implantation d’une gestion de la maintenance assistée par ordinateur (GMAO). Enfin, il fallait optimiser les procédures administratives et comptables pour une meilleure lisibilité sur des mécanismes de fonctionnement au sein de la SOGATRA.
Au niveau du fonctionnement, mon équipe et moi avions estimé qu’avec un effectif de 775 employés, il n’était plus possible que la comptabilité soit tenue par un cabinet comptable extérieur à SOGATRA, comme c’était le cas. Nous avons recruté cinq comptables de niveau minimum Bac+4, capables de tenir une liasse fiscale, un compte de bilan, etc...
Nous avons fait des recrutements qualitatifs au niveau de l’audit interne et du Contrôle de Gestion. Il faut noter que ces services de contrôle n’existaient que de nom. Le salaire de ces employés recrutés a été imputé sur le budget alloué au cabinet comptable et autres prestataires qui opéraient dans le domaine. Nous avons également recruté des ingénieurs (programmeurs, développeurs, etc…), ce qui nous a permis d’installer la géo localisation, la vidéosurveillance ainsi que le comptage par capteur infra-rouge dans les bus, de manière à pouvoir sécuriser les recettes, le matériel ainsi que les usagers. Il faut dire que tous les recrutés dans le domaine informatique, comptabilité, audit et contrôle de gestion, commercial et logistique avaient un niveau minimum de Bac +3.
Nous avons embauché aussi des techniciens de haut vol en mécanique, et avons mis sur pied un service de maintenance préventive qui n’existait pas. Aujourd’hui, ces hommes et femmes assurent avec brio, le service, de maintenance et les réparations de tous nos bus et taxis.
Au niveau du mode gestion, nous avons constaté que plusieurs entités géraient les recettes ce qui à nos yeux apparaissait contraire au principe de l’unité de caisse. Il a donc fallu prendre des mesures afin de ramener cette multiplicité de caisses à une caisse unique. La création de cette caisse unique a naturellement débouché sur la mise en place de procédures qui ont eu le mérite de réduire les risques de manipulation des espèces, et donc in fine, les risques de malversations. Nous avons décidé que toutes les recettes de la veille soient reversées dès le lendemain avant 10h 00 à la banque. Toutes fois, cette formule avait l’inconvénient d’exposer les agents à toutes sortes risques, y compris les braquages. Nous sommes allés un peu plus loin en optant pour la banque à domicile. En fait, il s’agit de mettre nos recettes directement dans les mains d’une banque installée dans les locaux de la SOGATRA.
