Libreville accueille vendredi et samedi le Congrès Inter-Régions 21, 22, 23 et 24, soit les représentants de huit pays d'Afrique Centrale et Madagascar qui vont évoquer ensemble les valeurs de ce qui est aujourd'hui la plus importante Organisation Non Gouvernementale du monde mais aussi les actions menées par ce mouvement humanitaire créé par Melvin Jones en 1917.
Arrivés sur le sol gabonais il y a quelques heures, les officiels du District 403B, dont le gouverneur Mr Léon Manana, sont allés rencontrer jeudi le 5ième vice-président de l’Assemblée Nationale gabonaise, Paul Mba Abessole. Une visite de courtoisie qui avait pour ambition aussi de remercier les autorités du Palais Léon Mba où vont avoir lieu les travaux de ce congrès. « Je suis venu faire une visite de courtoisie pour le remercier pour le soutien que cette institution nous a apporté en mettant à notre disposition toutes les structures de l’Assemblé Nationale pour une assise qui va démarrer demain ».
Cette conférence qui est tournante a lieu chaque année dans un pays différent. A Libreville, c’est une partie du District 403B qui a été conviée aux assises. Il s’agit du Gabon évidemment, de l’Angola, du Cameroun, de la Centrafrique, du Congo (Brazzaville), de la Guinée-Equatoriale, du Tchad et de Madagascar. C’est surtout l’occasion de mesurer le dynamisme de l’ONG dans ces pays et de dire au gouvernement et aux organes spécialisés de l’ONU tels que l’UNESCO, l’OMS ou l’UNICEF que le « Lionisme » reste mobilisé pour servir les communautés au sein desquelles il est installé.
Le Lionisme qui a quatre-vingt-dix-sept ans de vie derrière lui compte à travers le monde 1.360.000 membres réunis dans 46.000 clubs dont dix au Gabon. C’est une ONG qui peut lever jusqu’à 900 millions de dollars de fonds pour ses actions. Mais le mouvement souffre d’une image noircie par quelques pseudo témoignages et idées. Au sortir de sa rencontre avec Paul Mba Abessole, 5ième vice-président de l’Assemblée Nationale, Léon Manana a indiqué que « Nous ne sommes pas une secte car un officiel comme je le suis, je ne suis là que pour une année et je ne peux pas continuer pour une deuxième ou une troisième année contrairement à un gourou d’une secte qui reste là pour toute sa vie. Et nous on n’a pas à laver le cerveau de qui que ce soit. C’est peut-être un peu plus compliqué d’entrer dans le Lions Club car nous sélectionnons les gens de par leurs qualités et leurs capacités à servir et sinon tout le monde est libre de sortir de l’association quand il veut et nous sommes là pour servir la communauté et pas pour autre chose ».
L’ouverture du congrès se fait ce vendredi à 9h au Palais Léon Mba en présence des autorités gabonaises qui vont mesurer ainsi la contribution du Lions Club International à la vie sociale du Gabon.
