Les députés et sénateurs ont repris, ce mardi, le chemin des hémicycles pour la deuxième session ordinaire consacrée essentiellement à l’examen de la loi de finances 2016, a constaté l’AGP.
Cette session intervient deux mois après l’intercession, qui a permis aux élus nationaux de dresser, dans leurs circonscriptions électorales respectives, les comptes rendus des travaux de la première session.
Des tournées parlementaires qui ont été l’occasion pour ces élus de renouer avec leurs bases et d’expliquer aux populations les différents textes de lois adoptés dans les deux hémicycles. Pour la première session dite « session des lois », ouverte du 03 mars au 30 juin derniers, les députés (120) et sénateurs (91) avaient examiné, entre autres, le projet de loi de finances rectificative de l’année 2015, les projets et propositions de loi, notamment la ratification des ordonnances prises pendant l’intercession de février dernier.
Les deux chambres avaient également examiné et adopté une loi déterminant les ressources et les charges de l’Etat pour l’année 2015, certaines dispositions de la loi portant création du Conseil national de la démocratie (CND), une ordonnance instituant un régime obligatoire d’assurance maladie et de garantie sociale en République gabonaise, et l’adoption de plusieurs articles dont les dispositions renforcent la protection des droits des orphelins, du conjoint survivant, et les deux autres ayant-droits.
Outre l’adoption de certains textes de lois, les parlementaires seront amenés à plancher sur le budget de l’Etat inscrit, depuis janvier 2015, dans les contraintes de la Budgétisation par objectif de programme (BOP). Des auditions des membres du gouvernement, intégrées dans les missions régaliennes des parlementaires, sont également prévues lors de cette cession dite budgétaire.