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Au NYFA 2015 : Veolia et l’énergie en Afrique
Publié le mardi 1 septembre 2015   |  Gabon Review


Cérémonie
© 20minutes.fr par presidence de CI
Cérémonie d`ouverture de la 4ème édition du NYFA
Vendredi 28 août 2015. Stade de l`Amitié Sino-Gabonaise de Libreville. le chef de l`Etat Alassane Ouattara à Libreville pour prendre part à la 4ème édition du NYFA. Photo: Le president Ali bongo


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Durant la session inaugurale du New-York Forum Africa 2015, le Président de Veolia Afrique & Moyen-Orient du groupe français a livré une communication dans laquelle il a affirmé que le continent devra compter avec son entreprise pour son autonomie énergétique.

Présent dans le pays par le truchement de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG), le groupe français Veolia ne pouvait rester en marge du New-York Forum Africa 2015, dont le thème est «Investir dans l’énergie du continent». D’où l’intervention, le 29 août courant, de son Président Afrique & Moyen-Orient. «Premier distributeur privé d’énergie en Afrique, Veolia a plus que jamais un rôle à jouer dans la réalisation du potentiel énergétique du continent», a-t-il fait savoir, rappelant : «L’énergie est un enjeu primordial pour assurer la croissance de l’Afrique. Une nouvelle dynamique du secteur se met progressivement en place. De nouvelles initiatives, si elles sont accompagnées par des réformes gouvernementales, pourraient booster l’économie des pays africains de plus de 30% d’ici 2040».

Patrice Fonlladosa a commencé par parler de «Veolia et l’énergie en Afrique». Il s’est épanché sur les impacts économiques et sociaux, les nouveaux marchés sur le continent, notamment la Guinée Conakry, et la modernisation du secteur. On a ainsi appris que l’Afrique a représenté près de 900 millions d’euros en 2014, dont 70% sur l’énergie et surtout que de nouveaux modèles de contrats adaptés à son marché sont en voie d’adoption comme actuellement en Guinée ou au Ghana.

Le Président Afrique & Moyen-Orient de Veolia a aussi abordé l’énergie en tant qu’axe stratégique du groupe. Pour lui, «l’Afrique est un continent émergent dont la croissance ne se dément pas», avec des prévisions de progression du PIB de l’ordre de 4,5% en 2015 et à 5% en 2016. Dès lors, il va sans dire qu’il existe un potentiel, notamment pour la consommation et les services. «Ce vaste marché, où la population est amenée à doubler d’ici à 2050, a un très gros potentiel. Outre son rythme de croissance, il se caractérise par une classe moyenne émergente, une population jeune, une urbanisation galopante et un appétit pour les nouvelles technologies», a-t-il analysé, avant d’affirmer que l’électricité est la condition sine qua non du développement. «Aujourd’hui, plus de 600 millions d’africains n’ont pas accès à l’électricité, soit 70% de la population du continent. Or, l’accès généralisé à l’électricité constitue un facteur clé de la croissance économique, de la création d’emplois et de l’inclusion sociale dans les pays en développement en général et particulièrement en Afrique», a-t-il souligné. Fort de ce constat, il est convaincu que «le futur de l’électricité en Afrique passe par les énergies renouvelables et la décentralisation».

Patrice Fonlladosa a aussi présenté les avantages comparatifs de Veolia. «Nous exploitons de nombreux réseaux électriques en Afrique, et nous assurons la production d’énergie au Gabon», a-t-il indiqué, précisant que Veolia bénéficie aussi de nombreux contrats de production et de distribution de chaleur et de froid en Asie, en Angleterre, aux Pays-Bas, dans la zone au Moyen-Orient et, bien sûr, en Europe centrale et en France. «Nous avons une très bonne expérience dans la méthanisation des déchets liquides et solides et dans l’incinération des déchets ainsi que dans la production corrélative d’électricité», a-t-il dit. Alors que l’Afrique se tourne résolument vers le renouvelable, il pense que leur compétence en matière d’exploitation de centrales biomasse constituent un atout indéniable. Se voulant précis, il a révélé que Seureca, filiale du groupe Veolia spécialisée en ingénierie conseil, «travaille avec un réseau d’experts internationaux et fait monter en compétence en interne une partie de ses recrutements, sur la partie énergie et électricité en particulier».

Patrice Fonlladosa a confié que le développement de l’énergie en Afrique nécessitera des apports de fonds considérables par des bailleurs de fonds et investisseurs privés pour répondre à la demande future. Veolia, en tant qu’opérateur de performances, va donc continuer à développer ses activités dans ce domaine. «Pour ce faire nous nous appuierons sur les compétences du groupe (…) avec à nos côtés les partenaires financiers de long terme intéressés par le développement du continent», a-t-il conclu.

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