Oyem, Le gouverneur de la province du Woleu-Ntem, Jean Gustave Meviane M’Obiang a reçu dimanche en audience le directoire du Club de réflexion d’action citoyenne (CRAC), une plateforme associative soutenant l’action politique du président Ali Bongo Ondimba, lequel est attendu le 1er septembre à Oyem pour la pose de la première pierre du futur stade devant accueillir certains matchs de poule lors de la CAN 2017 que le pays organisera.
Les civilités d’usage au gouverneur rentrent dans le cadre de l’implication du CRAC aux préparatifs de l’arrivée du numéro un gabonais dans la capitale provinciale du septentrion. « Vous êtes chez vous, organisez-vous comme tout le monde pour que le chef de l’État reçoive un accueil de plus chaleureux », a dit à ses hôtes M. Meviane M’Obiang. Après la visite à l’autorité provinciale, les membres du CRAC ont participé à une réunion technique des commissions préparant le séjour du chef de l’État.
Le futur stade d’Oyem sera construit à Assimega, un site situé à 10km d’Oyem sur l’axe Oyem-Bitam. L’entreprise adjudicataire pour cette œuvre est la société chinoise Shanghai construction group (SCG). Ce stade aura une capacité d’accueil de 20 000 places. Nonobstant la pose de la première pierre, le chef de l’État visitera d’autres chantiers dans les domaines agricoles.
Après l’audience avec le gouverneur, les membres du CRAC ont poursuivi une intense activité de sensibilisation entamée il y a plusieurs jours dans les différents villages de la province du Woleu-Ntem. La localité de Bibasse et celle d’Ewormekock ont constitué les étapes du jour pour les échanges avec les populations. Les échanges de proximité qui se tiennent dans les corps-de-garde sont focalisés souligne le CRAC sur les efforts déployés à court et moyen terme par le président gabonais pour résoudre le vaste projet de l’émergence du Gabon d’ici 2025. L’occasion toute indiquée pour les membres du CRAC de battre en brèche le discours mensonger des opposants qui selon le président du CRAC, Séraphin Ondoumba, « vilipendent le chef de l’État ».
Comme partout où les membres du CRAC sont passés, les populations réclament la visite du chef de l’État dans au moins 5 villages de la province pour disent-elles transmettre fidèlement leurs doléances. « Qu’il vienne lui-même, nous sommes fatigués des intermédiaires qui ne font rien pour soulager nos souffrances », a dit aux membres du CRAC, une vielle femme notable du village Bibasse. Les dispensaires, l’eau potable, l’électricité, les écoles constituent principalement quelques besoins pressants que revendiquent les villageois.