Le secrétaire général de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF), Michaëlle Jean a rencontré vendredi, à Libreville, l’opposition gabonaise pour discuter des questions liées à la prochaine élection présidentielle prévue en 2016.
Les leaders de l’opposition ont demandé Mme Jean de convaincre le pouvoir d’ouvrir un débat politique inclusif afin d’aplanir les divergences avant l’organisation des élections. « Nous lui avons réitéré notre appel au dialogue mais pas dans le cadre du CND », a insisté M. Maganga Moussavou, président Parti social démocrate (PSD) et porte-parole de l’Union des forces du changement pour l’Alternance (UFA), une coalition de certains partis politiques de l’opposition.
Pour sa part, Jean de Dieu Moukagni Iwangou, président en exercice du Front uni de l’opposition pour l’alternance (FUOPA) a insisté sur la tenue de ce dialogue afin de discuter selon lui, de la transparence électorale, la bonne gouvernance et la crise multidimensionnelle que connait le pays. L’opposition radicale boude le Conseil national de la démocratie (CND), un cadre institutionnelle dans lequel les partis doivent discuter des problèmes du pays. Après plusieurs années de léthargie, le CND a été réhabilité et la présidence confiée à l’opposant Me Séraphin Ndaot Rembogo.