Libreville (Gabon) Omar Faye Envoyé spécial - La 21e conférence des parties (COP-21) à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques prévue du 30 novembre au 11 décembre 2015 à Paris, a besoin de l’optimisme, de l’imagination et de l'engagement des pays africains pour aboutir à des résultats probants, a déclaré la ministre française de l’environnement, du développement Durable et de l’Energie, Mme Ségolène Royal à l’ouverture vendredi, à Libreville, de la 4eme édition du New York Forum (NYF) Africa.
Rappelant que l'Afrique n'est pas responsable du réchauffement climatique, Ségolène Royal a assuré qu'il y a urgence à agir efficacement sur les dérives des changements climatiques.
La ministre française de l'environnement, du Développement Durable et de l'Energie a aussi souligné que le dérèglement climatique peut constituer une chance pour créer des emplois et limiter les catastrophes naturelles en Afrique grâce à la mise en place effective du Fonds vert doté d'un budget de 100 milliards de dollars.
Le chef de l'Etat gabonais, Ali Bongo Odimba, estime pour sa part que la solution au réchauffement climatique est économique et non seulement environnementale. Il a invité ainsi à plus de "responsabilité et de solidarité" pour faire avancer les négociations sur le climat qui ne cessent de s'enliser dans des débats infructueux entre experts depuis plus de 20 ans.
La 4eme édition du NYF qui va s'achever dimanche a pour thème "Investir dans l'énergie du continent". Elle réunit plus de 1 500 décideurs économiques et politiques ainsi que des jeunes entrepreneurs. Il s'agira pour cette année, a précisé le fondateur du NYF Richard Attias, de mettre l'accent sur les ressources de l'Afrique et mieux valoriser le moteur inventif et l'énergie des Africains.
Les travaux seront ponctués par trois panels dont l'un porte sur le Climate South initiative consacré au changement climatique.