Le chef de l’Etat gabonais Ali Bongo Ondimba a plaidé, vendredi à Libreville, pour une révision de la gouvernance des universités de son pays, estimant qu’elles ne doivent plus être des succursales des partis politiques
‘'La politisation outrance des universités gabonaises est la conséquence directe des grèves cycliques'', a-t-il affirmé, soulignant que ce fait peut largement expliquer que bon nombre de parents choisissent d'inscrire leurs enfants dans les universités étrangères.
Le chef de l'Etat gabonais répondait ainsi à une interpellation d'un jeune étudiant gabonais lors des débats qui ont suivi l'ouverture de l'African Citizen' Summit, organisé dans le cadre du 4-ème New York Forum dont les travaux se déroulent du 28 au 30 août dans la capitale gabonaise.
Rappelant que l'éducation reste une constante essentielle du programme Gabon Emergent, le président gabonais a soutenu que rien de durable ne pourra se faire sans une solide formation de la jeunesse de son pays qui a consacré d'importantes sommes d'argent pour améliorer les conditions de vie et d'études des étudiants.
Le nombre de boursiers est passé de 9000 à 30 000 dans le seul but de mieux faciliter l'accès à l'éducation pour Tous, a-t-il souligné, appelant à une meilleure définition des programmes d'enseignement afin de les adapter au marché du travail actuel.
La 4 eme édition du New York Forum a pour thème ‘' Investir dans l'énergie du continent''.
Elle s'ouvrira officiellement ce vendredi dans l'après-midi et verra la présence d'illustres personnalités dont le président ivoirien Alassane Ouattara, la ministre française de l'Environnement, du Développement durable et de l'Energie, Ségolène Royal et l'ex président de la Pologne Lech Valesa (1990 1995).
