LIBREVILLE - Libreville abrite depuis mercredi la 14e édition du forum AGOA (African Growth and Opportunity Act) qui regroupe les acteurs économiques de plusieurs pays et en particulier ceux de l’Afrique centrale avec pour principal objectif de s’accaparer les rênes de la croissance et diversifier leurs économies. Plusieurs pays africains sont membres de l’AGOA depuis 2000 mais nombreux sont ceux qui ne disposent pas encore des ingrédients nécessaires pour s’affirmer économiquement au sein de l’AGOA.
Pourtant, la Côte d’Ivoire qui a intégré la marché AGOA seulement en 2012 fait partie des pays qui ont commencé à tirer les bénéfices de cette loi américaine du marché.
En mai 2000, le congrès américain avait adopté la loi connue sous le nom "African Growth and Opportunity Act" (AGOA). Le but de cette loi est de soutenir l'économie des pays africains en leur facilitant l'accès au marché américain s'ils suivent les principes de l'économie libérale.
La loi sur l’application de l’AGOA avait été signée par le Président Bill Clinton en mai 2000 dans le but d’étendre le commerce et l’investissement américains avec l’Afrique subsaharienne, stimulant ainsi la croissance économique. L’AGOA encourage l’intégration économique en facilitant l’intégration de l’Afrique subsaharienne dans l’économie mondiale.
La réunion AGOA de Libreville suscite un intérêt pour les Américains et les Africains. Les pays africains ayant ainsi la possibilité de s'affirmer progressivement sur la scène mondiale en entrant dans la Mondialisation, et les États Unis bénéficiant ainsi d'une nouvelle source d'approvisionnement, notamment en pétrole.
Rappelons que le président Barack Obama a accepté l’extension de l’AGOA (African Growth and opportunity act) jusqu’à fin septembre 2025.
Cette prolongation a été très attendue par les opérateurs des entreprises franches après le retour de Madagascar dans la liste des pays africains bénéficiant des avantages offerts dans le cadre de cette loi.
Sur le marché américain, il est possible aux opérateurs africains d’ exporter plus de 7 000 lignes de produits vers les États-Unis tels que la vannerie, les épices, les huiles essentielles, le café, le thé, la vanille, le cacao, les pierres précieuses et les métaux, rappelle-t-on.