L'épouse de Tony Blair n'a pas besoin de son ex-Premier ministre de mari pour étendre ses réseaux en Afrique. Entre ONG et conseils juridiques, elle est sur tous les fronts.
Dans la famille Blair, l’Afrique connaît surtout Tony, l’ancien Premier ministre britannique qui sillonne le continent pour ses bonnes œuvres et ses juteuses affaires. Mais son épouse, Cherie, est également très active.
Avocate de formation, elle était assise sur les bancs de la cour de Westminster, le 25 juin, pour défendre Karenzi Karake, le chef des services rwandais de renseignements, interpellé cinq jours plus tôt à l’aéroport de Heathrow. La justice espagnole, qui le soupçonne d’avoir commandité l’assassinat de trois humanitaires espagnols en 1997, réclame son extradition depuis 2008.
C’est compter sans les talents de l’ancienne First Lady. Elle a rapidement obtenu la libération conditionnelle de « KK » (contre une caution de 1 million de livres, soit 1,4 million euros), avant qu’il soit relâché définitivement le 10 août. Dans un communiqué, Kigali a exprimé « sa profonde gratitude [à son] équipe juridique, conduite par Cherie Blair ».
Une self-made-woman aux nombreux contacts en Afrique
Les activités de Tony au pays des Mille Collines – une de ses ONG, l’Africa Governance Initiative, y est notamment présente – ne sont sans doute pas étrangères à cette collaboration. Mais Cherie, véritable self-made-woman, ne dépend pas exclusivement de son époux pour ses réseaux.... suite de l'article sur Jeune Afrique