Le Gabon et les Émirats Arabes Unis viennent de signer un accord «open sky», destiné à favoriser la flexibilité complète sur les pistes, la capacité, nombre de fréquences et types d’avions, dans tout type de service (passagers ou fret).
L’accord a été signé par le directeur général de l’Agence nationale de l’aviation civile (Anac), Dominique Oyinamono, et son homologue du département du transport aérien dans la GCAA, le capitaine Khalid Humaid Al Ali. Le lancement de cette phase de l’accord « ciel ouvert » devrait ouvrir de nouvelles opportunités aux différentes compagnies et aux passagers des deux États. «Les deux délégations sont convenues que toute les compagnies aériennes désignées des deux parties auront le droit d’effectuer des services aériens réguliers entre les deux pays», indique le site internet arabianaerospace.aero.
L’accord prévoit, l’exercice du droit de cinquième liberté, des opérations de charters non réguliers sans restriction entre les deux États. «L’importance des accords de ciel ouvert comme celui signé avec le Gabon, est qu’il contribuera à stimuler le commerce, le tourisme et l’investissement entre les Emirats Arabes Unis et l’Afrique», a souligné le directeur général de la GCAA, Said Al Suwaidi.
Cependant, au moment de la signature de cet accord, la principale compagnie aérienne du pays est officiellement en faillite depuis mai 2011 car n’ayant plus rien de cessible. Son unique appareil, vieux de plus de trente ans, n’enchante plus personne. Pas même pour y prélever des pièces détachées.