Face à ce qu'ils ont qualifié de "tracasseries policières", le Syndicat libre des transporteurs terrestres du Gabon (Syltteg) et le Syndicat national des propriétaires de taxis du Gabon (Synapotag) interpellent les pouvoirs publics afin qu'une solution soit trouvée
Le président du Syndicat libre des transporteurs terrestres du Gabon (Syltteg), Jean-Robert Menie s'est insurgé, samedi dernier, contre ce qu'il a qualifié de "tracasseries policières". Il a de ce fait brandi la menace d'une grève de deux jours en déposant, hier matin, un préavis aux ministères des Transports, de l'Intérieur et de la Défense, dont les agents sont mis en cause dans la récurrence de ce phénomène.
Selon lui, les transporteurs terrestres font l'objet de contrôles abusifs de la part des agents affectés à la circulation. "Faisant le constat d'un harcèlement organisé, ces derniers temps, de la part des forces de police affectées au contrôle routier, particulièrement les motards de la police nationale, ainsi que la brigade nord de gendarmerie (Gros-Bouquet), les transporteurs ne peuvent rester sans manifester leur mécontentement", a déclaré M. Menie. En accord avec les transporteurs présents, des pistes de solutions ont cependant été émises pour sortir de cette situation de "braquage, de péage et de coupeurs de routes", a dit le président et porte-parole des transporteurs.