LIBREVILLE -- Les travaux de la 14ème édition du forum international sur l'African growth opportunities act (AGOA), initiative américaine dont le but est de booster les échanges commerciaux entre l'Afrique et les Etats-Unis, ont débuté lundi à Libreville par un huis clos des experts et l'ouverture d'une foire des produits candidats à la vente vers les Etats-Unis.
La réunion a examiné les termes du nouvel accord AGOA signé par le président américain Barack Obama pour une nouvelle période de dix ans. Le tout premier accord avait une durée de 15 ans.
"Tous les pays africains n'ont pas profité de l'AGOA", a déclaré Barthélémie Ngoulakia, président du comité scientifique de la rencontre de Libreville, dans une conférence de presse au terme de la première réunion à huis clos.
"Aujourd'hui, la nouvelle loi nous permet d'avoir d'autres opportunités et les pays africains décident de se concerter, d'échanger leurs expériences pour pouvoir bénéficier au maximum de cette loi", a-t-il ajouté.
De 2001 à 2014, les échanges commerciales entre l'Afrique et les Etats-Unis ont quadruplé. Les 39 pays africains éligibles à l'AGOA ont exporté vers les Etats-Unis pour 480 milliards de dollars US.
Selon un document officiel américain remis à la presse, l'AGOA a créé 300.000 emplois en Afrique contre 120.000 aux Etats-Unis.
Les Africains ne sont pas encore entièrement satisfaits, selon M. Ngoulakia.
A ce jour, a-t-il indiqué, les échanges avec les Etats-Unis ne représentent que 1%. Les conditions sont encore énormes pour faire entrer un produit africain sur le marché américain.