Libreville, Le président du Club de réflexion d’action citoyenne (CRAC), Séraphin Ondoumba qu’accompagnaient ses amis soutenant l’action et la vision du développement du chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba a entretenu samedi les populations du PK7, un quartier pauvre du 6ème arrondissement de Libreville sur la nécessité de ne pas se laisser manipuler par le discours creux des opposants au régime.
La détermination et l’optimisme au frémissement progressif du Gabon dans son ensemble ont constituent les mots essentiels ayant caractérisé le message du CRAC à l’endroit des habitants du PK7. Pour cette association, malgré les difficultés du moment, le discernement doit être de mise face aux mensonges distillés par certains hommes politiques.
« Je sais que vous n’êtes pas satisfait, mais il y’ des choses qui se font», a fait comprendre M. Ondoumba , citant pêle-mêle l’aménagement par le régime actuel de près de 700 Km du réseau routier bitumineux à travers le territoire national, la constructions des hôpitaux et des centaines des salles de classe et le relèvement de 30 % à 50% des bourses d’étudiants et des salaires des agents publics. Parmi d’autres mesures salutaires, Séraphin Ondoumba a également cité la mise en place de la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNMGS), une structure de prévoyance sociale qui offre des prestations quasi-gratuites aux personnes économiquement faibles.
La caravane de sensibilisation, 9ème étape du genre, consistait aussi pour le CRAC d’édifier les riverains venus nombreux sur les projets en cours de réalisation. Au nombre de ces projets, le tronçon Pk5-pk12, situé dans la banlieue sud de la capitale gabonaise, sur route nationale N°1. Les populations du pk7 ont réclamé aux membres du CRAC de faire un plaidoyer pour la construction urgente de cet axe qu’elles attendent depuis 2 ans.
Pour Guy René Moanda Mamboundou, habitant du pk7, « nous subissons les grands embouteillages tous les jours sur voie à cause d’énormes embouteillages ». Selon lui, il est difficile pour les élèves de rallier l’école à l’heure à défaut sortir de la maison à 5heures du matin pour éviter d’être bloqués dans les embouteillages.
« Finalement à quand la construction de cette route ? », S’est questionné M. Moanda Mamboundou en interpelant le numéro un gabonais qui, a-t-il ajouté doit être à l’écoute des cris d’alarme de ses concitoyens.
La route nationale N°1 est l’unique voie d’entrée et de sortie de Libreville pour l’arrière-pays. Cet axe connait régulièrement des embouteillages montres surtout aux heures de pointe. Pour le désengorger, le gouvernement avait lancé un projet d’élargissement de la chaussée en 2X2 voies. Le projet tarde à prendre corps malgré le déguerpissement et l’indemnisation des propriétaires d’habitations qui se trouvaient sous l’emprise de ladite route.
La causerie citoyenne du CRAC a pris fin avec l’installation d’une cellule pour relever des préoccupations des populations. Avant de quitter le lieu, Léonce Boukossou, un des porte-paroles du CRAC s’est insurgé contre les railleries des opposants sur l’action du président Ali Bongo Ondimba visant à donner sa part d’héritage à la jeunesse gabonaise. « Ils sont riches ces opposants, qu’ils donnent aussi une partie de leurs biens à la jeunesse », a ironisé M. Boukossou qui a félicité par ailleurs l’acte de générosité du chef de l’État.