Libreville, Gabon – Le ministre gabonais du Commerce, Gabriel Tchango a déclaré samedi au terme d’une conférence de presse que son pays est fin prêt à accueillir les centaines de délégués attendus à Libreville pour la 14ème édition du forum AGOA prévu du 24 au 27 août.
« Nous sommes prêts », a insisté M. Tchango qui a affirmé avoir fait le point avec tous les responsables des commissions.
Près de 2000 participants sont attendus dans la capitale gabonaise pour ce forum de l’AGOA (African Growth and Opportunity Act), initiative lancée il y a 15 ans, par l’ancien président américain Bill Clinton pour faciliter le commerce entre l’Afrique et les Etats-Unis. L’AGOA permet notamment aux pays africains d’exporter vers les USA quelques 6000 produits sans droits de douanes.
Les USA ont dépêché à Libreville une délégation de 300 personnes pour veiller au grain. 40 délégués américains étaient déjà présents à Libreville depuis samedi. « Les autres arrivent », a affirmé le ministre Tchango qui a aussi confirmé la participation des représentants de 39 pays du continent éligibles à cette initiative.
La tension monte. Les hôtels affichent complet, la ville porte déjà les couleurs de l’évènement. Des banderoles de bienvenue ornent quelques artères de la capitale.
Selon le programme officiel, durant le forum il y aura des rencontres à huis-clos, des conférences publiques, des expositions des produits candidats au départ vers les USA, des rencontres privées (B to B) et des visites de terrain.
A l’issue de ce forum, le Gabon rêve d’allonger sa liste des produits à vendre sur le marché américain. Actuellement, Libreville exporte vers les USA essentiellement le pétrole et ses dérivés. Il compte envoyer au pays de l’Oncle Sam son bois et ses dérivés, ses produits artisanaux comme la célèbre pierre de Mbigou ou la Régab, la bière locale très appréciée.
Actuellement ce sont les pays anglophones qui profitent pleinement de l’AGOA. Quelques pays d’Afrique de l’ouest également. L’Afrique francophone reste à la traine.