Libreville- L’affaire qui a fait grand bruit il y a quelques semaines reste gravé dans la mémoire des gabonais, pour eux le pays venait de vivre une grande honte, la presse nationale et internationale en a fait large échos, du jamais vue en Afrique, qu’un directeur de cabinet d’un président en fonction soit gardé à vue pendant des heures. Il est soupçonné d’avoir perçu près de 2milliards de pots-de-vin dans un marché passé entre une société française (MARCK) et l’Etat gabonais.
Quelques semaines après la garde vue de Maixent Accrombessi Nkani directeur de cabinet d’Ali Bongo Ondimba, l’homme vient de sortir lessivé et meurtri. Avec un tel statut être gardé à vue pendant plusieurs heures n’est pas une petite affaire surtout pour une personnalité aussi importante de cette carrure, être traiter comme un vulgaire laisse forcément des traces. Cela peut se justifier par les moyens qu’ont mis ses amis, ceux qui mangent sur sa main, un accueil digne du retour de l’enfant prodige, pour avoir sillonné quelques artères de Libreville et même à l’aéroport internationale Léon Mba le jour de l’arrivée du DC, l’on a ressenti une certaines tiédeur dont ont fait montre des collaborateurs du Chef de l’Etat. Selon une source proche du dossier certains d’entre eux seraient, dit-on, dans la ligne de mire du tout puissant DC, pour raison qu’ils auraient manifesté peu d’intérêt envers Maixent Accrombessi lors de ses démêlées avec la justice française.
Le DC attendait que ses derniers se lèvent comme un seul homme, pour manifester leur mécontentement aux autorités judiciaires françaises, mais hélas ils ont tournés le dos à l’homme. Il retient qu’il n’est pas du tout aimé dans son nouveau pays d’adoption. C’est peut-être pour l’avoir compris qu’il n’a pas osé prendre part à la parade militaire du bord de mer à l’occasion du 17 aout, même si il aurait fait quelques apparition lors de la mise en place du décor de l’enregistrement du discours à la nation du Chef de l’Etat, toujours entrais de donner des directives aux journalistes et caméramans présent au Palais du bord de mer ce jour-là, comme pour dire que c’est moi le patron ici.
C’est certainement pour cela, que le DC n’aurait pas été aperçu depuis le début de la semaine au bureau du bord de mer, en tout cas des choses se trament en perspectives. Pour l’honneur du pays et comme le réclame les gabonais, le DC aurait déposé sa démission pour son honneur et celui du Président de la République, en 2010 Jean Pierre Oyiba, avait démissionné de son poste de directeur de cabinet suite au démêlées qu’il avait eu avec la BEAC, et plus tard il a su rebondir comme il se doit. Pourquoi l’actuel DC refuse-t-il de démissionné et se mettre à la disposition de la justice française, l’avenir nous le dira.