L’opposant Jean Ping poursuit sa tournée de 10 jours dans le Woleu Ntem (Nord du pays), un important vivier électoral dans la perspective de la présidentielle de 2016 dont il est quasiment l’un des candidats déclarés.
L’ancien chef de la diplomatie gabonaise n’est pas seul dans ce périple. Il est entouré de ses principaux soutiens à savoir l’ancien Premier ministre Jean Eyeghe Ndong, l’ex porte étendard du Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir) à Bitam, René Ndemezo’o Obiang et l’ancien ministre de la Culture, Pierre Amoughe Mba.
Comme une fourmi, Jean Ping s’oblige le dur labeur de parcourir les coins et les recoins de cette province capitale pour remporter une élection présidentielle. L’ex patron de la Commission de l’Union africaine (UA) marque des arrêts dans les villes et villages. Se soumet volontiers aux rites et traditions.
Sa page Facebook est inondée de remerciements pour l’accueil que lui réservent les villageois. Ce mini journal raconte les péripéties de cette saga et montre quelques images du Gabon profond. Il y a par exemple un vieux pont en bois sur lequel il a écrit « État catastrophique de la route…cela ne peut plus durer ». Il y a aussi ce moment de recueillement devant le mausolée de feu Pierre Claver Nzeng Ebome, co-fondateur de l’Union nationale (UN, opposition) ou cette marche, pieds nus, sur les feuilles de bananier.
L’étape du Woleu Ntem intervient après celle de la Ngounié et l’Ogooué Ivindo. Le rêve de Jean Ping est de visiter toutes les provinces avant 2016 pour mieux connaître les préoccupations des populations qu’il espère diriger s’il est élu président de la République.