La CEEAC à la croisée des chemins. Le non-versement par plus de la moitié des États membres des arriérés et cotisations pourrait signer définitivement l'acte de décès de l'institution.
Le secrétariat général de la Communauté économique des États de l'Afrique centrale (CEEAC) traverse une période très critique de son existence, en raison du non-versement par plus de la moitié des États membres des arriérés et cotisations. Cette situation a pour conséquences, l'arrêt total ou partiel des projets et programmes, la menace du non versement des salaires des personnels ou pratiquement la mise au paillasson de la clé de l'institution, si la situation ne trouve pas d'issue.
La réunion du Comité des ambassadeurs des États membres de la CEEAC, qui s’est tenue le 5 août dernier à Libreville, sous la présidence du secrétaire général Ahmad Allam-Mi a permis de sonner l’alerte.
« L'amenuisement des finances de l'institution dû au non versement des contributions et au non respect des engagements des différents États membres à liquider leurs arriérés, conduit inéluctablement l'institution dans un état de récession », prévient le secrétariat général.