Selon le dernier rapport 2014 de l’Indice mondial de la liberté économique publié par le Wall Street Journal en collaboration avec le think tank américain « Heritage Foundation », l’économie gabonaise reste la plus libérale de la sous-région, même si son score global est resté inchangé par rapport à l'an dernier.
Le Gabon reste pour la quatrième année consécutive, l’économie la plus libérale de la sous-région Cemac, la 14e en Afrique susbsaharienne, et la 105e mondiale, selon le dernier rapport 2014 de l’indice mondiale de la liberté économique publié chaque année par le Wall Street Journal en partenariat avec l’Heritage Foundation, un think tank américain.
Depuis 1995, l’étude classe les nations « les plus ouvertes économiquement » selon un ensemble de critères appelé « libertés économiques » : liberté d’entreprendre, liberté d’investissement, libre-échange, politique fiscale, financière et monétaire, flexibilité du marché de l’emploi, droit de propriété, niveau de corruption et taille du secteur public.
Le rapport 2014 qui couvre la deuxième moitié de l’année 2012 jusqu'à la première moitié de 2013 indique que le Gabon n’a pas enregistré de progrès par rapport à l’an dernier maintenant sa note à 57,8.
« Le score global du Gabon est resté inchangé par rapport à l'an dernier, avec des améliorations dans la liberté d'entreprise et la gestion des dépenses du gouvernement. En contrepartie, il y a une détérioration de la de la liberté monétaire et la corruption reste élevé », soulignent les auteurs du rapport.
D’après le think tank américain, en 10 ans, c’est la meilleure note obtenue par le Gabon. En effet, souligne le rapport, au cours de la décennie, le Gabon a enregistré des progrès en matière de rigueur fiscale, de lutte contre la corruption, d’accès au marché du travail, et d’amélioration de l’environnement des affaires. Mais trop d’écueils, souligne le rapport, grugent encore les performances du Gabon. The « Heritage Foundation » reste très critique sur certains aspects : trop grande ingérence du politique dans l’économie, manque d’accès au financement pour les PME, justice sous contrôle, faiblesse des infrastructures…
«L 'engagement du Gabon vers une réforme structurelle et institutionnelle reste inégale et fragile. Plus de volonté politique est nécessaire pour favoriser un environnement économique dans lequel les entrepreneurs et les investisseurs potentiels peuvent prospérer. En outre, le Gabon reste trop dépend du secteur pétrolier, ce qui rend l'économie très vulnérable aux chocs externes et sape la croissance économique stable» , conclut le rapport.