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Usine d’huile de palme d’Awala : «Une nouvelle marche vers le Gabon industriel», selon Ali Bongo
Publié le samedi 15 aout 2015   |  Gabon Review


La
© Autre presse par DR
La garde à vue de Maixent Accrombessi, directeur de cabinet du président du Gabon, Ali Bongo Ondimba


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Sans éluder les questions relatives aux salaires et à la formation des employés, le chef de l’Etat revient, avec Gabonreview, sur l’importance de l’usine de transformation d’huile de palme d’Olam quant à la marche du Gabon vers l’industrialisation.

Gabonreview : Il y a quelques semaines vous inauguriez une usine de transformation de manganèse à Moanda. Aujourd’hui vous voilà à Kango pour le lancement officiel des activités d’une usine de transformation d’huile de palme. Est-ce à dire que l’industrialisation du Gabon est effective ?

Ali Bongo : L’inauguration de cette usine représente une nouvelle marche vers l’industrialisation de notre pays. C’est donc un fleuron important que nous inaugurons aujourd’hui. Nous avons de grandes ambitions et c’est un grand jour pour nous, car quatre ans après la mise en terre des premiers plants, nous sommes aujourd’hui face à une usine qui nous permettra d’atteindre plusieurs objectifs. Le premier est la diversification des produits. Cette structure permettra également d’offrir plus d’emplois de qualité et, enfin, elle fera en sorte que notre pays soit beaucoup plus compétitif sur le marché international. Aussi ce processus de diversification nous a-t-il permis de mieux supporter la baisse du prix du baril de pétrole. Certes le chemin est encore long mais nous avons fixé le cap sur 2020, pour que plus aucun produit sorti du Gabon n’aie pas subi au moins une première transformation. Je suis donc satisfait de notre parcours jusqu’ici et de la présence à nos côtés d’investisseurs dévoués à l’atteinte de cet horizon. Toute chose qui témoigne par ailleurs que le Gabon est une bonne destination avec de vrais partenariats publics-privés.

Nombre d’employés rencontrés sur le site se plaignent notamment de la faiblesse des revenus, inférieurs pour la plupart à 150 000 francs CFA…

J’ai effectivement été mis au fait de cette question salariale. C’est un dialogue qui doit avoir lieu entre les ouvriers et les dirigeants. Pour notre part nous prenons acte de cette situation et la relayerons à qui de droit.

Monsieur le président, industrialisation rimant avec formation, quelles sont les dispositions prises à ce niveau ?

C’est un volet qui fait en sorte que, plus nous avançons dans l’industrialisation, plus il nous faut des hommes et des femmes qualifiés. A cet effet, la transformation nécessite donc qu’il y ait au préalable une formation adéquate. C’est donc un volet pour lequel nous voulons aller vers le transfert de technologies et c’est un aspect sur lequel nous mettons un accent particulier avec nos partenaires.

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