Le milieu défensif jette un regard avisé sur la rencontre à venir contre le Mozambique, non sans évoquer la prochaine Coupe d’Afrique des nations (Can).
Pilier de l’entrejeu des Panthères, André Biyogho Poko s’est confié sur la confrontation à venir face au Mozambique, comptant pour les éliminatoires du Mondial 2018, en Russie. Alors que la sélection nationale part avec les faveurs des pronostics lors de cette double confrontation, le milieu de terrain des Girondins de Bordeaux (D1 française) se veut prudent. «Non, pour moi on ne part pas favori. Dans le foot aujourd’hui il n’y a plus de favori. Tout est possible sur un match de 90 ou 120 minutes. Il n’y a pas de grandes ou petites équipes. Chaque sélection est capable du pire comme du meilleur», a-t-il déclaré sur le site officiel de son club. Selon lui, «le Mozambique, c’est une bonne équipe. Si elle est arrivée à ce niveau c’est qu’elle a des qualités. Nous aussi on en a mais c’est à nous de faire les choses bien durant le match».
Evoquant la prochaine Coupe d’Afrique des nations (Can) 2017, que le Gabon disputera à domicile, il a lancé : «C’est une motivation supplémentaire, mais il faut jouer en club avant d’être appelé en sélection. Se dire que tu vas jouer chez toi, dans ton pays c’est encore une autre source de motivation, parce que tu voudras donner le meilleur de toi-même». Comme un appel à son entraineur. «Il y aura la famille et les amis d’enfance. Donc tu veux te donner à fond. C’est un objectif mais avant je dois essayer de jouer le plus de matches possibles avec le club ; après la sélection on verra ce qui peut arriver», a-t-il conclu.
Pour l’heure l’homme semble être dans les bons plans de Willy Sagnol, qui l’a aligné d’entrée à l’occasion du premier match de championnat. Si Bordeaux s’est incliné à domicile, le milieu défensif a cependant été élu homme du match. De bon augure pour la suite.