Le ministre de l’Education nationale et le président de l’Association pour la promotion des écoles publiques conventionnées (APEPC) ont signé, le 12 aout courant, le protocole pour la gestion des fonds privés, qui concourent au fonctionnement de ces entités.
À la suite de la signature, par les gouvernements Français et Gabonais, de la quatrième convention concernant les écoles publiques conventionnées (EPC), lda Reteno Assonouet et Marc Abeke viennent de conférer un statut juridique au protocole spécifique liant les deux États dans le cadre de la gestion des six écoles publiques conventionnées du Gabon.
Selon les clauses de l’entente paraphée au cabinet du ministre de l’Éducation nationale, qui définissent clairement le champ d’action de l’APEPC, le partenaire privé est chargé de rémunérer le personnel de droit privé mis à la disposition des écoles, de concourir au paiement de certaines charges liées à la mise à disposition du matériel, à la rémunération du personnel de service et de celui affecté au secrétariat et la prise en charge de certains travaux de mise aux normes des établissements. L’accord précise également que l’ensemble de ces fonds doit faire l’objet d’un contrôle, notamment par la mise en place d’une commission des EPC, chargée de valider un certain nombre de dépenses importantes comme celles liées à la réfection des écoles. «Nous sommes une association privée et nous ne pouvons intervenir dans les EPC qu’avec l’accord du ministère de l’Éducation nationale. C’est en cela que le protocole d’accord définit le champ de notre intervention», a affirmé le président de l’APEPC.
Selon l’article 9 du décret n° 2011-485 du 3 mai 2011 portant publication de la convention entre le gouvernement de la République française et celui de la République gabonaise relative à l’appui de la coopération française au système éducatif gabonais par le réseau des écoles publiques conventionnées, signé à Libreville le 2 juillet 2010, chaque école publique conventionnée détient un Fonds de fonctionnement des écoles (FFE), alimenté par une allocation budgétaire de l’État gabonais, d’une part, et des frais d’écolage, d’autre part. Ce fonds est placé sous le contrôle du ministère de l’Education nationale et géré par les directeurs d’école. L’utilisation de ce fonds est examinée lors du conseil d’école. «Les directeurs d’école étant des agents publics, on ne peut pas les mettre devant des responsabilités de gestionnaires de fait de fonds privés. C’est pour cette raison que l’association a été mise en place aux fins de gérer ces fonds privé et de régler l’utilisation de ces fonds, dans le cadre du fonctionnement de ces écoles», a expliqué Marc Abeke.