Face à la non-satisfaction de ses revendications, le Syndicat national des gestionnaires des ressources naturelles (Synagren), a observé, 11 août courant à Libreville, une grève d’avertissement de 24 heures.
Le personnel du ministère des Eaux et Forêts affilié au Syndicat national des gestionnaires des ressources naturelles (Synagren), a décidé, le 11 août courant, d’observer une grève d’avertissement de 24 heures. Une décision intervenue à l’issue de son assemblée générale du 10 août dernier à Libreville, soit 72 heures après l’échéance d’un préavis de grève de huit jours. Au cours de cette assemblée, il s’agissait donc de sensibiliser, restituer et apprécier les résultats obtenus au cours de la période de préavis. Selon le secrétaire exécutif du syndicat, il a été noté lors de cette rencontre, la volonté manifeste des responsables du département d’œuvrer pour la résolution des revendications. «Volonté marquée par l’ouverture des réunions de négociation entre le Synagren et l’administration, l’examen des revendications principales par vous et vos collaborateurs les plus proches, l’élaboration d’un projet d’arrêté des négociations», a écrit Pierre Migolet dans une correspondance au ministre des Eaux et Forêts, avec ampliation au chef du gouvernement notamment.
Toutefois, le syndicaliste relève l’absence d’une décision ou arrêté instituant les commissions de mise en œuvre, de suivi et d’évaluation des résolutions. A cela s’ajoutent la non-élaboration d’un protocole d’accord et d’un procès-verbal. Par ailleurs, le Synagren fustige la non-résolution, jusqu’à échéance de leur préavis, de la revendication liée au non-paiement de certaines rémunérations dues. Il s’agit du reliquat (3ème trimestre 2014) et arriérés (1er et 2ème trimestres 2015) de la Prime d’incitation à la performance (PIP) et la ristourne de l’année 2014 et du 1er semestre 2015. Autant de manquements qui ont donc motivé le mouvement d’humeur du Synagren, «avec possibilité de reconduction, pour obtenir sans délai le paiement de ces primes dues».