On sait la difficulté de certaines administrations à trouver des locaux pouvant abriter leurs bureaux. A l'inverse, d'autres, déjà financées, sont laissées à l'abandon. Le cas du Centre des métiers de la pêche et de la aquaculture.
Le ministre de la Pêche et de la Sécurité alimentaire Luc Oyoubi, est resté sans voix. Créée en 2007 et située à la Peyrie, (3e arrondissement de Libreville), cette initiative gouvernementale visait la formation des pêcheurs et des aquaculteurs aux nouvelles techniques. Aujourd'hui, elle n'est plus qu'un bâtiment fantôme. Les étangs consacrés à la pisciculture sont asséchés, les bureaux en décrépitude, et le personnel introuvable.
A l'occasion d'une visite du Centre, censé appuyer la politique gouvernementale en matière de développement durable des filières pêche et aquaculture, le ministre Luc Oyoubi n'a pas caché son désappointement. « Je suis déçu par la situation de ces infrastructures qui ont fait l'objet de financement, et qui sont complètement laissées à l'abandon...».