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France : Le CGF invite le gouvernement gabonais à lutter contre les crimes rituels
Publié le mardi 11 aout 2015   |  Gabon News


Istovant
© Autre presse par DR
Istovant Nkoghé, président du Conseil des Gabonais de France (CGF)


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Paris – Le Conseil des Gabonais de France (CGF) affirmant sa « foi dans les droits fondamentaux de l’homme, dans la dignité et la valeur de la personne humaine, dans l’égalité des droits des hommes et des femmes » se joint à l’Association SACRI International pour dénoncer vigoureusement les pratiques obscurantistes qui ont court au Gabon et en Afrique en général, et qui consistent, dans certains milieux, à croire que l’on peut obtenir de l’ascendance ou des biens matériels en sacrifiant des vies.

« Le Conseil des Gabonais de France invite le Ministère de l’intérieur, ainsi que le Ministère de la Justice du Gabon, à faire prévaloir le droit et la sécurité sur l’ensemble du territoire national et à prendre toutes les mesures nécessaires à la lutte contre les crimes rituels », a déclaré le président du CGF, Istovant Nkoghé dans un communiqué signé conjointement avec le président de l’Association SACRI International, Nic Geordan Mbadinga.

« Le Conseil des Gabonais de France place sous le signe de la lutte contre les crimes rituels et l’insécurité au Gabon, la commémoration des 55 ans d’indépendance du Gabon, en France le 17 Août 2015 », a précisé M. Istovant Nkoghé.

Cette déclaration qui intervient à une semaine de la commémoration des 55 ans d’indépendance du Gabon a pour but de soutenir la cause de SACRI International.
Rappellons que derrière les crimes rituels, les gabonais désignent la pratique, d’inspiration animiste et pseudo maçonnique, qui voudrait que certains hommes de pouvoir, dans leur désir d’en amasser encore, se livreraient à des pratiques mystiques à base de sacrifices humains.

Cette version des faits est largement acceptée par toute la population gabonaise, alimentant un climat de défiance constant vis-à-vis d’une élite jugée au-dessus des lois.

La plupart des crimes sont restés non élucidés jusqu’à nos jours.

Jacques Jarele Sika

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