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Alexandre Tapoyo au contact des peuples autochtones
Publié le lundi 10 aout 2015   |  Agence Gabonaise de Presse


Alexandre
© Agence Gabonaise de Presse par DR
Alexandre Tapoyo ministre des Droits humains, de l’Egalite des chances et des Gabonais de l’étranger au contact des peuples autochtones


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LIBREVILLE - Le ministre des Droits humains, de l’Egalite des chances et des Gabonais de l’étranger, Alexandre Désiré Tapoyo a sillonné, du 27 juillet au 6 août dernier, les provinces de la Ngounié, du Woleu-Ntem et de l’Ogooué-Ivindo où il est allé s’enquérir des conditions de vie des peuples autochtones résidant dans ces localités.

La tournée du membre du gouvernement dans ces trois provinces s’inscrit dans le cadre d’une caravane nationale de sensibilisation sur l’égalité des chances. Cette tournée, qui est la deuxième du genre, après celle du district d’Ikobe, dans le département de Tsamba Magotsi dans la Ngounié (sud), a pour objectif de remédier au plus vite aux problèmes auxquels sont confrontés les peuples autochtones qui demeurent, jusqu’à présent vulnérables.

Le ministre des Droits humains et sa délégation se sont d’abord rendus dans la Ngounié, précisément dans les départements de la Douya-Onoye notamment dans le canton Dibadi, dans la Louétsi-Wano, au village Matsamatsengue, dans le district de Nzenzele au village Foungui. Les villages sillonnés dans la province de la Ngounié sont habités par les peuples autochtones, appelés dans cette partie du sud, « Babongos ».

Après la Ngounié, le ministre Tapoyo a pris la route du Nord pour se rendre à Minvoul dans le département du Haut-Ntem. Cette étape a permis au ministre de discuter aux villages Doumassi et Ellarmitang-Esseng avec les « Bakas », l’un des peuples autochtones que l’on trouve au Gabon au Cameroun et en Centrafrique.

Enfin, la délégation ministérielle s’est ébranlée en direction de l’Ogooué-Ivindo. Dans cette partie du Gabon, M. Tapoyo et sa délégation ont visité les peuples autochtones vivant dans les départements de la Zadié, précisément dans les villages Itoumbi, Zoula, Ibea, Imbong et Etakangaye, du canton Djoua.

Après ces villages, le cortège s’est rendue dans la capitale ogivine précisément dans les quartiers “QG’’ et Djigui, avant d’aller s’enquérir des conditions de vie des peuples autochtones des villages Ekata et Mbesa dans le département de la Zadié, au canton Loue.

Dans les localités de ces trois provinces visitées, les membres du département Égalité des chances, en recensant les peuples autochtones, ont été édifié des difficultés éprouvées par ces peuples.

Au nombre de ces problèmes il y a l’absence de carte nationale d’identité, d’acte de naissance, d’assurance maladie, de structures sanitaires, d’eau potable, d’électricité, l’éloignement des écoles et l’état de la route.

Estimée en 2011 à 18 mille âmes au Gabon, les peuples autochtones peinent à s’intégrer dans le pays faute d’état civil et d’instruction.

FSS/ EUM

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