Libreville, Gabon – Le président de l’Union nationale (Un, opposition radicale) a déclaré samedi dans une conférence de presse que l’urgent n’est pas le choix d’un candidat unique de l’opposition mais plutôt régler les questions de transparence électorale.
« Le moment venu nous choisirons notre candidat mais cela n’est pas urgent pour le moment », a déclaré serein, M. Myboto qui pense que l’urgence pour le moment c’est « le dialogue inclusif » avant la fin de l’année.
L’opposant explique sa position en se référant sur le contentieux électoral de 2009. « André Mba Obame était bien élu président de la République en 2009 mais comme la transparence électorale n’était pas garantie, il n’a jamais été proclamé élu », a vociféré Myboto lançant des piques aux cadres et militants du parti qui lui reprochent de ne pas vite convoquer la réunion qui décidera de désigner ce candidat tant attendu.
« Il nous reste environ un an. Nous calculons. Nous avons encore du temps », a-t-il jonglé. Pour lui-même si l’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt « on peut aussi s’essouffler à mis chemin », a-t-il ironisé.
Plusieurs cadres et militants de l’Union nationale dont son vice-présent Jean Eyeghe Ndong ont appelé à désigner Jean Ping comme le candidat de l’opposition à la présidentielle de 2016. Le silence du parti sur la question exaspère mais Myboto reste droit sur ses bottes.
Jean Ping qui n’est pas militant de l’Union nationale ragaillardit par ces appels est déjà en pré campagne. Il sillonne tout le pays pour séduire et imprimer ses marques.
