L’information judiciaire a été ouverte pour « corruption active et passive d’agents publics étrangers, abus de bien sociaux, blanchiment et recel de ces délits, faux et usage de faux », a précisé la source, confirmant une information de RFI et du Monde. Elle vise Maixent Accrombessi et Philippe Belin, président du groupe Marck, spécialisé dans la fabrication d’uniformes militaires.
Les enquêteurs cherchent à savoir si l’influent collaborateur d’Ali Bongo Ondimba a perçu de l’argent de cette société française en échange de l’attribution fin 2005 d’un marché public de sept millions d’euros au Gabon.
Les policiers de l’Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (OCLCLIFF) enquêtent sur différents virements, l’un d’environ 300.000 euros et six d’un montant total avoisinant les 2 millions d’euros, émis par le groupe Marck sur des comptes appartenant à des sociétés gérées par des proches de M. Accrombessi ou par lui-même.
Le directeur de cabinet d’Ali Bongo avait été interpellé lundi matin à Roissy et relâché quelques heures plus tard. L’ambassade du Gabon en France avait fait entre-temps parvenir au Quai d’Orsay une lettre attestant qu’il était en « mission spéciale » et donc protégé par l’immunité diplomatique. Sa garde à vue avait été levée et Maixent Accrombessi était rapidement retourné dans son pays.... suite de l'article sur Jeune Afrique