N’en déplaisent aux versions officielles présentées par Paris et Libreville, les relations diplomatiques entre la France et le Gabon ont connu de sérieuses turbulences en ce creux d’été. La faute à une vieille affaire de pots-de-vin présumés que le groupe français Marck, spécialisé dans la confection d’uniformes militaires, est accusé d’avoir versé au directeur de cabinet de la présidence gabonaise, Maixent Accrombessi, pour obtenir un contrat de 7 millions d’euros avec le Gabon.
L’histoire ne devrait pas s’arrêter là puisqu’une information judiciaire visant nommément Maixent Accrombessi et Philippe Belin, président du groupe Marck, a été ouverte ce vendredi 7 août pour corruption active et passive d’agents étrangers, abus de bien social, blanchiment, recel, faux et usage de faux. L’instruction a été confiée au juge Roger-le-Loire qui dirige, par ailleurs, l’enquête dite des « biens mal acquis ». A l’issue de sa garde à vue, M. Belin a été notamment mis en examen pour corruption active et abus de bien social et placé sous contrôle judiciaire.... suite de l'article sur LeMonde.fr