Philippe Belin, le président de la société française Marck, a été mis en examen vendredi soir à l'issue de sa garde à vue. Les enquêteurs cherchaient à savoir si sa société a versé de l’argent à Maixent Accrombessi, le directeur de cabinet du président gabonais brièvement interpelé le 3 août dernier, en échange de l’attribution d’un marché public.
Philippe Belin tombe officiellement sous le coup de trois chefs d'accusation : corruption active d'agent public étranger, blanchiment d'argent en bande organisée, faux et usage de faux. Philippe Belin a été placé sous contrôle judiciaire. Il n'a pas le droit de voyager et a dû verser une caution dont le montant n'a pas été révélé. En outre, il lui est interdit de rencontrer Maixent Accrombessi, le directeur de cabinet du président gabonais, qui avait été brièvement interpelé en début de semaine à Paris et relâché à la faveur de son immunité.... suite de l'article sur RFI