Dans un communiqué publié le 6 août 2015, le gouvernement gabonais, condamnant fermement l’interpellation à Paris le 3 août dernier du directeur de cabinet du président Ali bongo, Maixent Accrombessi, a menacé d’user du principe de réciprocité à l’encontre des autorités françaises.
A Libreville,
L’interpellation à Paris de Maixent Accrombessi le 3 août dernier, dans le cadre d’une enquête judiciaire « pour corruption d’agent public étranger et blanchiment », risque de brouiller sérieusement les relations entre Paris et Libreville. Le 6 août 2015, le gouvernement gabonais a publié un communiqué dans lequel il menace d’user du droit d’appliquer le principe de réciprocité « dans le respect des usages diplomatiques ».
Le gouvernement gabonais a « condamné avec la plus vive énergie, cet acte de nature à ternir les relations d’amitié et de fraternité qui lient le Gabon et la France ». Un acte dont a été « victime un haut commis de l’Etat en plein exercice de ses fonctions ». L’exécutif « ne saurait demeurer à l’avenir sans réaction face à ces agissements devenus récurrents et qui portent atteinte à l’honneur du Gabon », avertit le gouvernement.... suite de l'article sur Autre presse