Le chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba a participé jeudi à l’inauguration du second canal de Suez entrant ainsi dans la belle et glorieuse histoire de cet ouvrage qui permet aux navires d’aller de l’Europe vers l’Asie sans contourner l’Afrique.
Percé entre 1859 et 1869, grâce à une levée de fonds géante à la Bourse de Paris, sous la direction du diplomate retraité français Ferdinand de Lesseps1, il permet aux navires d’aller d’Europe en Asie sans devoir contourner l’Afrique par le cap de Bonne-Espérance. Avant son ouverture en 1869, les marchandises devaient être transportées par voie terrestre entre la Méditerranée et la mer Rouge.
Avec l’augmentation du trafic, le canal est devenu la troisième source en devises de l’Égypte. Un blocage du canal entraînerait des pertes d’environ 7 millions de dollars par jour.
Le canal est la propriété de la Suez Canal Authority, qui est aussi responsable de son administration et de sa gérance.
Le 5 août 2014, l’Égypte annonce son intention de creuser un deuxième canal le long du canal de Suez.
C’est à l’inauguration de ce second canal qu’a participé le président gabonais. Le président égyptien Abdel Fattah Al-Sissi qui a inauguré l’ouvrage ce 6 août 2015 avait également à ses côtés le président français, François Hollande, invité d’honneur.