C’est le titre du nouveau long métrage du réalisateur gabonais Melchy Obiang. Evaluée à près de huit (8) millions de franc CFA sur une période de tournage de six (6) mois, cette nouvelle production aborde le thème central de l’amour sur lequel se greffent, les interprétations de la trahison, la désillusion. C’est donc une comédie tragique à laquelle les gabonais sont invités à regarder au Cinéma le Komo, les 7, 8 et 9 août prochain à Libreville.
Le dernier film de Melchy Obiang relate l’histoire d’une fille qui va détourner par tous les moyens l’Homme de sa meilleure amie pour en faire son mari. Ce dernier tournera le dos à celle qui l’a supporté pendant les moments difficiles de sa vie pour aller avec celle qui lui promet monts et merveilles. Dès cet instant, les choses ne se passeront pas comme prévu. En effet, au bout de leur deuxième rapport sexuel, les amants finiront par rester coller tels des animaux.
Melchy Obiang souhaite à travers cette réalisation, interpeller le public sur l’importance de la fidélité, de la loyauté envers ceux qui le sont à nos égards. Car, « lorsqu’on s’écarte de certains principes de la vie, alors on tombe dans le piège du malin. Et les conséquences sont désastreuses. C’est ce qui se passe dans ce film », a-t-il commenté. Avant d’ajouter que : « Dieu est au-devant et au-dessus de tout. En tant que leader d’opinion, en tant qu’éducateur de masse, il faut toujours laisser une place primordiale à Dieu. Parce que les principes qui régissent toute société découlent de tout ce que Dieu a montré comme chemin. Il nous revient de valoriser cet héritage si nous voulons vivre en harmonie. Tant qu’on continue à tourner le dos à Dieu, à sa parole, ses principes, on va s’enfoncer de plus en plus pour devenir semblable aux animaux sauvages ».
Réalisé sur 6 mois, avec plusieurs moyens techniques déployés, ce film ressort un casting inédit, un mélange d’anciens acteurs des Studios Montparnasse qu’accompagnent des futures stars du cinéma gabonais. Melchy Obiang l’a dit, « les studios Montparnasse sont ouverts à tout le monde, sans aucune distinction ». C’est pour cette raison que le casting a fait également la place à de nouveaux acteurs qui ont su satisfaire aux attentes du réalisateur.
Par ailleurs, pour le réalisateur gabonais, au delà du fait que l’Etat ne mette pas de moyens dans le cinéma national, « il est primordial aujourd’hui que les productions gabonaises s’arriment aux standards internationaux. Car, il en va de l’image du cinéma gabonais, aussi bien sur le plan national qu’international. On ne doit pas privilégier la quantité, mais faire de laqualité ».
Après les premières projections dans la capitale gabonaise, les 7, 8 et 9 août prochain durant lesquelles les billets seront en vente le jour des projections dès 10h00, le film fera les neuf (9) provinces du Gabon à la faveur d’une tournée de deux (2) mois.