DANS le cadre de la mise en œuvre du contrat d'apprentissage "jeunesse obligatoire" instauré par le président de la République, Ali Bongo Ondimba, au terme des premières assises sociales tenue en avril 2014, l'Office national de l'emploi par le biais du Fonds d'aide à l'insertion et à la réinsertion professionnelle (FIR) signe, depuis quelque temps, des conventions avec des entreprises soucieuses d'intervenir dans l''amélioration de l'employabilité des jeunes gabonais. Ainsi, après l'Upega, Total Gabon, Bolloré Africa logistic, SEEG, SEPBG, Satram et Shell Gabon, le tour est revenu, hier, à l'entreprise Gabon Sourcing Supply, de parapher les conventions de partenariats triennales.
Dans son intervention de circonstance, le secrétaire général adjoint du ministère du Travail, de l'Emploi et de la Formation professionnelle, Caroline Mimboui, a fait un bref rappel historique sur la mise en place de la Fir, dont la gestion est confiée à l'ONE, avec comme mission le financement des stages et formations complémentaires mis à la disposition des opérateurs économiques par l'Etat. Ceci, afin de leur permettre de disposer d'une main-d’œuvre répondant à leurs besoins. Poursuivant son propos, le représentant du ministre Simon Ntoutoume Emane s'est dit convaincu que " ces conventions contribueront à l'employabilité des jeunes et constituent la preuve de votre engagement en tant qu'entreprise citoyenne, à accompagner le gouvernement qui s'emploie à faire du partenariat public/privé un levier important dans la lutte contre le chômage, la précarité et l'exclusion sociale."
Pour sa part, le directeur général de Gabon Sourcing Supply, Philippe Colombero, a indiqué qu'il agit dans le but de faciliter le travail aux jeunes demandeurs d'emploi en prenant en charge la formation et la mise en stage de vingt d'entre eux dans le domaine de la restauration et l’hôtellerie. Il a par ailleurs dit être disposé à toujours accompagner le gouvernement gabonais dans sa politique de promotion des métiers de service. Non sans stigmatiser le peu d'intérêt accordé à ce secteur d'activité qui, selon lui, contribue pleinement à l'activité économique au même titre que les autres. D'où son souhait de le valoriser.