Les autorités gabonaises ont consenti une augmentation de la masse salariale de l’administration gabonaise de l’ordre de 12 milliards de nos francs. Une mesure longtemps attendue, voire rêvée et désormais réelle. Une bouffée d’oxygène pour les fonctionnaires !
« Je dis ce que je fais et je fais ce que je dis » les propos d’Ali Bongo Ondimba résonnent dans la tête des Gabonais, surtout depuis le 25 juillet dernier. Et pour cause, l’idée émise par le locataire du palais de verre de Libreville, durant le Conseil des ministres délocalisé de Mouila de 2011, vient de se concrétiser. La revalorisation salariale des agents de la Fonction Publique gabonaise, ne relève plus de la fiction sociopolitique telle que décriée çà et là par quelques pessimistes et détracteurs du président de la République. En véritable idée-fixe, ce dernier avait annoncé la mesure en janvier dernier.
La mayonnaise a certes mis du temps à prendre, mais aujourd’hui, les fonctionnaires ont bel et bien constaté un léger mieux dans leurs émoluments. Normal, le point d’indice est passé de 425 à 500 FCfa, sans évoquer les autres trouvailles !
La réponse à la crise sociale
S’appuyant essentiellement sur le Plan Stratégique Gabon Emergent, le rapport McKinsey et les lamentations de plus en plus grandissantes des populations, le gouvernement, instruit par les plus hautes autorités, a sorti de son escarcelle le Nouveau Système de Rémunération. Répondant, ainsi aux revendications de la Dynamique Unitaire qui a plombé l’administration pendant près de trois mois, une des plus longues grèves enregistrées au Gabon. Un Nouveau Système de Rémunération impactant sur le vécu des fonctionnaires, sans aucun parti pris.
D’ailleurs, le ministre de la Fonction Publique Jean Marie Ogandaga et son collègue Christian Magnagna du Budget, à la faveur d’une rencontre avec la presse n’ont pas manqué de relever la recherche d’équité entre les personnels administratifs qui a constitué l’épine dorsale de la toute nouvelle grille salariale. Laquelle grille permet à Ali Bongo Ondimba de faire un pied de nez à ses détracteurs, lui reprochant d’être sourd aux lamentations des Gabonais. A quelques mois de la présidentielle, ces augmentations salariales font autorité.
Le Chef de l’Etat balaie ainsi d’un revers de la main, les allégations relatives à une cessation de paiement au Gabon, et ce, au moment où le prix du baril de pétrole se porte toujours aussi mal. La prochaine présidentielle s’annonce donc sur de bons auspices pour le PDG qui ne manquera pas de mettre en avant cette augmentation salariale dans le bilan du magistère de l’actuel pensionnaire du palais du bord de mer de Libreville.
.jpg)
.jpg)
