Un accord-cadre de coopération a récemment été signé entre l’Université Omar Bongo (UOB) et le Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (Cirad).
Récemment approuvé, un accord de partenariat entre le Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (Cirad) et l’Université Omar Bongo (UOB) permettra de «promouvoir le développement de thèses en cotutelle et de projets de recherche communs ainsi que l’harmonisation des conditions de fonctionnement des écoles doctorales, encourager les échanges d’enseignants-chercheurs et de chercheurs, et créer des conditions plus favorables à l’accueil des jeunes doctorants et enseignants-chercheurs en économie et gestion dans les universités françaises», a-t-on appris le 3 août dernier. Fort de 1 650 agents, dont 800 chercheurs, le Cirad bénéficie d’une renommée certaine à l’international. Depuis sa création en 1984, ce centre de recherche français produit et transmet de nouvelles connaissances. Il accompagne le développement agricole de ses partenaires du Sud, tout en contribuant au débat sur les grands enjeux mondiaux de l’agronomie.
S’il revendique plus de 100 partenaires à ce jour, le Cirad, dont les activités relèvent des sciences du vivant, des sciences sociales et des sciences de l’ingénieur appliquées à l’agriculture, à l’alimentation et aux territoires ruraux, entend élargir son spectre. L’arrivée de six universités africaines, au nombre desquelles l’Université Omar Bongo (UOB) du Gabon, et les universités d’Abomey-Calavi (Bénin), Cheikh Anta Diop (Sénégal), Félix-Houphouët-Boigny (Côte d’Ivoire), Ouagadougou (Burkina Faso) et Yaoundé II (Cameroun), sera d’un apport considérable pour la recherche scientifique. Pour le Cirad et les établissements membres de l’école doctorale d’économie et gestion de Montpellier (France), les six établissements d’enseignement supérieur seront associés au nouveau programme de troisième cycle interuniversitaire (NPTCI) en sciences économiques et de gestion, qui permettra de renforcer les compétences des chercheurs. D’autant que, depuis 1980, «la contribution de l’université dans la recherche agronomique au Sud est en croissance continue». Une donnée qui s’explique par l’augmentation du nombre d’étudiants. «Résultat, constate le Cirad, le besoin de renouvellement des enseignants-chercheurs s’est fortement accru. Dans le domaine de l’économie et de la gestion, les universités africaines ont mis en place depuis le début des années 1990, un réseau d’excellence structuré par la création du NPTCI. C’est aux membres de ce réseau d’excellence que l’accord-cadre, récemment signé, s’adresse en priorité».