Le 30 juillet à New York, l’Assemblée générale de l’Onu a adopté la résolution sur la lutte contre le braconnage.
Issoze Ngondet : Je tiens d’abord à préciser qu’il s’agit là d’une première. Il est vrai que des textes existent dans lesquels le Conseil de Sécurité de l’Onu établit le lien entre le braconnage de la faune et de la flore. Mais c’est la toute première fois que l’Onu adopte une résolution spécifique sur le sujet.
… et s’agissant de votre présence à l’adoption de la résolution ?
Vous pouvez voir dans ma présence à la séance plénière de l’Assemblée générale du 30 juillet, la volonté du Gabon de réitérer à un niveau élevé son engagement en faveur de la préservation de la biodiversité.
Vous citez l’Allemagne, est-ce à dire que ce pays a été étroitement associé à cette initiative ?
Oui, bien sûr. L' Allemagne est coauteur de la résolution. Une preuve de la solidité de la collaboration entre l'Allemagne et le Gabon.
Les négociations proprement dites…
Elles n’ont pas été faciles et ont duré près de trois ans. Dès 2013 à New York, il s’est constitué autour du Gabon et de l’Allemagne, un groupe de 22 pays (dont 9 pays africains). La résolution est avant tout une victoire diplomatique pour le président Ali Bongo Ondimba.