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Affaire Accrombessi: des partisans du pouvoir déposent une lettre de protestation à l’ambassade de France
Publié le mercredi 5 aout 2015   |  Gabon Actu


Maixent
© Gabon Review par DR
Maixent Accrombessi Nkani


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Le président de l’ONG Convergence pour l’Unité, Hervé Ndong Nguema, leader d’une association soutenant l’action politique d’Ali Bongo Ondimba a introduit mardi à l’ambassade de France à Libreville une lettre de protestation contre l’interpellation et la garde à vue durant plusieurs heures lundi à Paris du directeur de cabinet du chef de l’Etat gabonais, Maixant Accrombissi.

Dans la lettre de protestation remise au 1er conseiller de l’ambassade de France dont Gabonactu.com a obtenu une copie il est écrit : « les gabonais et les gabonaises, debout devant vous ont tenu à manifester leur vif mécontentement à la séquestration par les services de police française de notre compatriote Maixent Accombissi Nkani, directeur de cabinet du chef de l’Etat de la République gabonaise, notre beau et paisible pays ».

Le président de l’ONG convergence était accompagné des dizaines des jeunes tenant des banderoles aux écrits contre la France, accusée des tous les noms d’oiseaux. « Monsieur l’ambassadeur de France, nous sommes venus vous exprimer ras-le-bol, notre exaspération profonde à la récurrence des actes de provocation, d’humiliation et d’atteinte à la souveraineté de notre pays, le Gabon par des officines mafieuses parisiennes », dénonce la lettre aux allures d’un réquisitoire contre la France.

La lettre protestation est signée non seulement du leader de la société civile mais également de Fréderic Ntera Etoua, conseiller politique du président gabonais et de Serge William Akassaga, ancien maire du 3ème arrondissement de Libreville accusé par l’opposition d’avoir établi à Ali Bongo Ondimba en 2009, un faux acte de naissance. La police a veuillé au grain @ Gabonactu.compolice

Maixent Accrombissi a été interpelé lundi par la police judiciaire de l’Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (OCLCIFF) à l’aéroport Roissy Charles de Gaulle à Paris pendant qu’il s’apprêtait à s’embarquer dans l’avion pour regagner Libreville. Il était gardait à vue durant plusieurs heures avant d’être relaxé le même jour en soirée. Il est attendu à Libreville ce mardi selon certaines sources proches de la présidence.

Lors de la remise document, un contingent des policiers s’est déployé tout autour de l’ambassade pour parer à toute éventualité. L’action s’est déroulée sans heurt.
Le directeur de Cabinet du chef de l’Etat est sous le coup d’une enquête pour « corruption d’agent public étranger ». Selon les manifestants « la séquestration arbitraire de notre Frère Maixant Accrombissi Nkani, au terme d’une mission officielle sur le sol français, dévoile un pan de l’immixtion inacceptable d’une certaine France de nostalgies aux affaires internes à notre Etat ».

D’après le site d’information Jeuneafrique.com qui a eu la primeur de l’information, M. Accrombissi n’avait pas l’ordre de mission déterminant son séjour en France. C’est pourquoi il n’a pas pu fait valoir immédiatement son immunité diplomatique.

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