Maixent Accrombessi peut repartir vers le Gabon. Le directeur de cabinet du président Ali Bongo Ondimba a en effet été relâché, lundi soir, après quelques heures de garde à vue. Il avait été interpellé à l’aéroport de Roissy alors qu’il attendait son vol pour Libreville. La police judiciaire française souhaitait l’entendre dans une affaire de « corruption d’agent public étranger et de blanchiment ».
Il n’a finalement pas répondu aux questions des enquêteurs français. Le directeur de cabinet d’Ali Bongo a fait valoir son immunité diplomatique et a été libéré après quelques heures seulement de garde à vue. De source judiciaire, Maixent Accrombessi n’était en possession d’aucun document justifiant d’une mission officielle en France au moment de son interpellation. Mais la présidence gabonaise a transmis, quelques heures plus tard, un document daté du 17 juillet affirmant que le directeur de cabinet se trouvait effectivement en mission officielle du 19 juillet au 5 août. Le ministère français des Affaires étrangères a validé ce document et les enquêteurs ont donc dû relâcher Maixent Accrombessi.
Le directeur de cabinet d’Ali Bongo ne s’est donc pas expliqué sur ces virements que la justice française estime « problématiques ». Les enquêteurs s’intéressent à un contrat de 7 millions d’euros d’uniformes militaires et divers équipements. La société française qui a décroché ce marché a versé plus de 300 000 euros à la société gabonaise CITP, gérée par un homme d’affaires proche de Maixent Accrombessi.... suite de l'article sur RFI