L’influent directeur de cabinet du président Ali Bongo, Maixent Accrombessi, se souviendra de son passage estival à Paris. Alors qu’il s’apprêtait à quitter la capitale, il a été interpellé lundi 3 août à 9 heures, par les policiers de l’Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (OCLCLIF) dans le cadre d’une enquête préliminaire ouverte le 9 juillet 2007 pour « corruption d’agent public étranger » et « blanchiment », comme l’a révélé Jeune Afrique.
Placé en garde à vue à Nanterre, M. Accrombessi a tenté de faire valoir son immunité diplomatique, censée le prémunir de toute mesure coercitive, mais le ministère des affaires étrangères avait indiqué en amont aux enquêteurs qu’il n’en bénéficiait pas. Mais quelques heures après le début de sa garde à vue, la présidence gabonaise a opportunément transmis au quai d’Orsay une lettre de mission datée du 17 juillet indiquant que le directeur de cabinet se trouvait à Paris pour une « mission officielle » courant du 19 juillet au 5 août.... suite de l'article sur LeMonde.fr