Libreville - Après la publication d’un communiqué du ministère du budget et des comptes publics, fustigeant le comportement du Groupe Santullo, qui réclame une forte somme d’argent à l’Etat, dans le cadre de la construction de routes et d’ouvrages d’art.
Une somme que le ministre du Budget et des Comptes publics dit reconnaître devoir au nom du gouvernement. «Cette somme n’est qu’une partie de votre dette au titre des différents marchés conclus, 158 487 770 158 francs en principal, ainsi que les intérêts et, plus généralement, la réparation de l’entier préjudice subi», ajoute l’entrepreneur dans sa correspondance de mise en demeure et dernier avis avant arrêt des travaux, c’est une sommation de 48 heures que vient de lancer Guido Santullo au gouvernement gabonais, qui devrait réagir avant que les choses ne prennent une autre tournure, car au rythme où vont les choses le Groupe Santullo compterais aller loin dans cette histoire, qui risque d’éclabousser à nouveau notre pays.
Selon l’entrepreneur si rien n’est fait, il serait obligé d’arrêter l’ensemble des travaux qu’il exécute dans notre pays depuis plusieurs mois. Avec à la clé un licenciement en perspective.