Le projet «Rain Cell Africa» doit permettre de mieux évaluer la pluviométrie en Afrique de l'Ouest et du Centre. Les applications sont multiples, qu'il s'agisse des zones urbaines, agricoles, d'alerte et de sécurité alimentaire.
La méthode est très innovante et elle ne nécessite pas des moyens considérables. Un consortium de scientifiques travaille sur une propriété pluviale bien connue des professionnels de la télécommunication mobile. On sait que la pluie affecte les signaux hertziens et provoque une chute des niveaux reçus. En mesurant ces perturbations, il est possible de quantifier la pluie et de tirer rapidement parti de l'information. En outre, ce processus permet d’avoir des données pluviométriques à faible coût. En Afrique subsaharienne, l’accès aux données est souvent difficile et coûteux. De plus le suivi satellitaire et la prévision météorologique ne donnent que des résultats imparfaits.
Parmi les nombreuses applications du projet "Rain Cell Africa", les services d'eau, l'agro-météorologie, la sécurité des populations en seront principalement bénéficiaires. De même que les zones urbaines où la densité des réseaux de téléphonie permettra de proposer des cartes de pluies très fines, là où le risque hydro-météorologique est accru.