Les récents attentats dans la sous-région rendent urgente une action concertée des services de sécurité et de renseignements. Leurs patrons se réunissaient à Libreville.
Face à ces différents problèmes, les États membres de la CEEAC ont donc décidé de définir une stratégie de lutte contre la criminalité et le terrorisme. Présidée par le ministre délégué auprès du ministre de l'Intérieur, Maixent Mamiaka, cette rencontre s'est déroulée en présence des directeurs généraux des services de sécurité et de renseignements. En février dernier, à Yaoundé, les chefs d'État en avaient déjà dessiné les objectifs.
Secrétaire général adjoint de la CEEAC, le général Guy Garcia Babouma, a présenté sur un ton alarmant, la criminalité au niveau transfrontalier. "L'insécurité est une donnée constante aux problèmes intérieurs du moment car, elle va du simple chapardage aux rébellions armées en passant par les phénomènes de coupeurs de routes, de braquage, de piraterie maritime...". Il faut maintenant se doter des bonnes armes: le diagnostic des sources de financement du terrorisme, la création d'unités spécialisées de lutte contre ce fléau ainsi qu'une stratégie commune à la matière et la mise en place d'une plate-forme d'échange entre les différents services de sécurité et de renseignements.