Pour garantir une croissance économique moyenne à 5% en 2016, nulle autre option pour le ministère du Budget et des Comptes publics, qu’une amélioration de la dépense publique, la promotion du secteur privé et la poursuite des projets de développement structurant.
Grâce aux conférences budgétaires lancées le 28 juillet 2015 par le ministère du Budget et des comptes publics, le Gabon pourrait l’an prochain, espérer une croissance économique moyenne à 5%.
Tout devrait être mis en œuvre pour asseoir non seulement les paramètres économiques qui permettent d’atteindre cet objectif mais également la soutenabilité des finances publiques, afin d’avoir une répartition des crédits et des emplois qui s’alignent au plafond budgétaire préalablement arrêté.
Pour parvenir à ces deux ambitions, ces conférences doivent notamment parvenir à définir le cap des priorités de réformes budgétaires et de développement de sorte pour l’Etat gabonais, de minimiser dans leur applicabilité, le déficit budgétaire très souvent tiré par les secteurs hors pétrole.
Du côté développement, il faudra notamment s’attendre en 2016, à un renforcement de la promotion du secteur privé, la poursuite de la diversification de l’économie locale et celle des projets structurants de développement capable de soutenir la croissance attendue.
« Le souci de soutenabilité de nos finances publiques commande de programmer la bonne dépense en tenant compte de la contrainte financière du moment, afin qu’une fois engagées, celle-ci soit effectivement payée » reconnait Christian Magnagna, le ministre du budget et des comptes publics.