L’opération de cession de quatre de ses actifs entamée depuis des mois par Airtel Afrique avec le Français Orange n’est pas sans conséquences. Celle-ci pourrait entraîner une réduction des effectifs pour maintenir la viabilité financière de l’opérateur indien Bharti Airtel en Afrique.
L’opération de cession des filiales du Congo, Tchad, Burkina Faso et de la Sierra Leone, d’Airtel Afrique auprès de l’opérateur français spécialisé dans la téléphonie mobile et Internet, Orange n’est pas sans conséquences.
Pour maintenir la viabilité financière de la branche du groupe indien Bharti Airtel en Afrique, l’opérateur pourrait procéder à une réduction massive de ses effectifs dans les six mois à venir.
Quelques 800 salariés éparpillés dans les filiales africaines du Groupe pourraient se retrouver au chômage si l’accord avec l’acquéreur n’inclut pas l’intégration de cette masse salariale dans les plans du nouvel acquéreur.
Le dernier exercice fiscal de la branche africaine du groupe indien n’est pas reluisant. L’entreprise accuse un manque à gagner de 580 millions de dollars sans compter que cette dernière est également plombée par une dette de 10 milliards de dollars après le rachat de Zain il y a quelques années.
Ce plan social en perspective, devrait donc permettre à la branche africaine de se restructurer financièrement, limiter ses dépenses afin de maintenir à un niveau raisonnable, sa capacité financière.