Un nouveau filet de pêche, ne présentant aucune menace pour les tortues marines, a été présenté à l’ouverture, mardi à Lbreville, d’un atelier sous-régional portant sur l’utilisation des dispositifs d’exclusion des tortues marines (TED).
« La protection des tortues Luths, des tortues olivà¢tres, des tortues vertes et des tortues imbriquées se trouve aujourd’hui menacées, entre autres, par les activités de pêche », a déclaré, à l’ouverture de l’atelier, le secrétaire général du ministère de l’Agriculture, de l’élevage, de la pêche et la sécurité alimentaire, Simon Peter.
« L’utilisation des dispositifs d’exclusion des tortues marines (TED) entre dans le cadre d’une exploitation responsable des ressources halieutique », a-t-il expliqué.
Avant son adoption par les différents Etats, le nouveau filet a été testé mercredi sur des chalutiers de pêche opérant dans les eaux gabonaises, afin de vérifier les captures ainsi que les manipulations des prises.
Organisé par la direction générale des pêches et de l’Aquaculture du ministère gabonais de l’Agriculture, de l’élevage, de la pêche et de la sécurité alimentaire, l’atelier de deux jours enregistre la participation d’experts en provenance du Gabon, de la Guinée-Equatoriale, du Cameroun, du Congo, du Nigéria et de la Cà´te d’Ivoire.
Les cà´tes gabonaises constituent la première zone de nidification des tortues Luths au monde et cela a pu se vérifier en 2008 et en 2010.
Depuis 2005, le Gabon a lancé un programme d’introduction du TED, à travers un partenariat signé avec la National Oceanic and Atmospheric administration americaine (NOAA).